Les cartes BPF permettent de reccueillir 6 cachets souvenirs.
6 sites par département.
Les BPF du Gers :
Les BPF du Gers :
Photo prise depuis le sommet du donjon, on aperçoit la halle au bout de la rue principale
Le donjon de Bassoues, premier monument classé du Gers, en 1840, domine le village et veille sur ses habitants depuis plus de sept siècles…
Construit en seulement trois ans (1368-1371), le Donjon est l’œuvre du Cardinal Arnaud Aubert, neveu et camérier du pape Innocent VI.
Dressé à des fins militaires, dans le but évident de protéger la bastide de possibles envahisseurs, cette tour qui flanquait et protégeait le château fut également appelée « Masse » ou « Tour du Bach » (tour du bas), en raison de son importance.
De plan quadrangulaire, elle s’élève à 43 mètres au-dessus du sol et possède 4 étages.
La halle au milieu de la place centrale
La halle est de type halle-rue et située au cœur de la bastide. Sa datation est difficile, probablement 16e siècle: un permis de construire fut accordé par le cardinal Clermont-Lodève, en même temps que le droit de tenir un marché hebdomadaire et quatre foires annuelles.
Se reflétant dans l'eau du lac (aire pique-nique), la basilique Saint Fris
Cette basilique, tombeau de Saint Fris, fut édifiée au XIème siècle sur les fondations d’une ancienne église dont les origines se perdent dans la nuit des temps…
A
voir également l'église de la Nativité, postérieure à la fondation de
la bastide (probablement fin XVe siècle ou début XVIe siècle).
Le château dont il ne reste du château d’origine, construit par l’archevêque Arnaud Aubert au XIVe siècle, que quelques murs et une tourelle dans l’angle sud-ouest.
Les autres sites : La chapelle, l’étendard, les lavoirs, les remparts, le puits au centre du village autant de lieux à ne pas manquer .
Vieux remparts, maisons à colombage..
Dans sa partie haute, embarquez pour le Moyen-âge avec l’ancien village fortifié : vous apprécierez l’ancien lavoir, les maisons de maîtres, la place de la Mairie à arcades et colombages.
Les Arènes Jean et Gérard Darrigade sont le cœur de la ville et elles accueillent des spectacles taurins.
On peut découvrir les remparts, ce sont les plus vieux murs du village, rue de la Brèche se trouve la porte d’Uzan, parfois surnommée « la porte du sang ».
La vue, par beau temps, permet d’apercevoir la ligne d’horizon des Pyrénées. On peut imaginer que le paysage est resté le même depuis le Moyen-âge. Vue depuis la vallée, la cité est impressionnante et paraît imprenable.
L’Hospice (aujourd’hui Maison des associations) enjambait la porte d’Uzan. Son architecture typique du XIIème siècle avec ses poutres apparentes et ses encorbellements. Cet établissement jouait un rôle majeur dans l’organisation de la ville.
GIMONT
a été fondée en 1265, lors d’un accord (paréage) entre le
seigneur local, l’Abbé de Planselve, et le représentant du
pouvoir, le Comte de Toulouse. Peu après, de Comtale la bastide
deviendra Royale.
La Bastide portera pendant 120 ans le nom de
Villefranche de Gimont, puis Gimont, alors que l’Abbaye sera
dénommée Planselve.
Dominant
la ville, l’église paroissiale Notre Dame du Gimontois a été
construite au centre exact de la bastide. Ici, ce n’est pas la
place qui est au point central, mais son église, œuvre des
Cisterciens fondateurs, séparée de la halle par un quartier
construit.
Le octogonal a été construit sur une base très
large en pierres. Le haut est, lui, en briques, pour l’alléger. En
plus les cloches reposent sur une structure en bois qui amortit
l’ébranlement.
Dans
chaque Bastide le cœur est la Place, lieu officiel et économique.
Dès que possible, on bâtissait une Halle pour développer le
commerce, protéger les marchands des intempéries et accueillir les
personnalités de passage. Ce qui fut fait à Gimont dans le siècle
qui suivit la fondation.
Les échanges sont
prospères : à la fin du XVIIème siècle Gimont propose 3
marchés et 7 foires, bénéficiant de sa position exceptionnelle au
carrefour des deux routes principales (Nord/Sud et Est/Ouest).
A
cette époque le commerce des grains s’abrite aussi sous la Halle
avec les mesures en pierre qui seront abandonnées au moment de la
mise en application du nouveau système métrique.
La première halle était sur des piliers de bois avec une toiture basse
protégeant des caprices du temps.
Au XVIIIème siècle on
construisit les piliers de pierre et, dans un deuxième temps on
suréleva la toiture en prenant soin de rabaisser le pan du côté
de la pluie (ouest).
A voir également : L'Evesquerie, la chapelle de Cahuzac et à quelques centaines de mètres direction Saramon, l'abbaye de Panselve.
Le Pont Tourné (XIIIe siècle).
L'abbaye cistercienne de Boulaur.
Le village de Castelnau-Barbarens.
Un peu plus loin Simorre (BRF !), Sarrant, Touget, Mauvezin...
Incroyablement bien conservé, ce joyau du XIIIe siècle nous embarque dans une immersion médiévale plus vraie que nature. Dès l’extérieur, le ton est donné : tout est là ! Fossé, pont-levis, rempart, tours de guets, etc. vous accueillent dans cette plus petite cité fortifiée de France où le temps est suspendu.
L’intérieur se découvre à pied, ses jolies maisons hébergent des boutiques tandis que le cœur du village est occupé par l’impressionnant château (privé) des anciens seigneurs des lieux : les abbés puis évêques de Condom. Son église vaut aussi le détour. Cependant, Larressingle ne se limite pas qu’au temps des preux chevaliers. Menacée de ruines, son sauvetage à partir des années 1920 est digne d’un passionnant feuilleton. La cité doit sa résurrection à la ténacité du français Édouard Mortier conjugué au soutien de mécènes bostoniens.
Le magnifique pont d'Artigues à quelques centaines de mètres.
La bastide ronde de Fources.
Montréal
(remparts et place à arcades).
La villa gallo-romaine de Seviac.
L'ancienne abbaye cistercienne de Flaran.
Et puis nous sommes tout près de Condom, La Romieu et sa collégiale, Lagraulet du Gers et son château d'eau décoré par Jean-Paul Chambas...
Ancienne
cité gallo-romaine, résidence principale des comtes d'Armagnac au
Moyen-Âge et ancien évêché, la petite ville de Lectoure, située
au cœur de la Lomagne gersoise, présente un riche patrimoine,
témoin de son glorieux passé.
La cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais des XVe et XVIIe siècles et son musée d'art sacré, l'ancien palais épiscopal - Mairie de nos jours - et son agréable jardin des Marronniers, la rue Nationale bordée d'hôtels particuliers, la fontaine de Diane d'origine antique et réaménagée au XIIIe siècle, la place d'Armes, l'ancien hôpital aujourd'hui "village des brocanteurs" et les remparts médiévaux de la ville sont autant de richesses à découvrir au fil de la visite des lieux.